C’est un fait, la sexualité est partout autour de nous ! Impossible d’y échapper, elle se rappelle à nous où que nous soyons et sous des formes très diverses. Quotidiennement et même à plusieurs reprises au cours d’une même journée, la sexualité se donne à voir dans les magazines, dans les livres, à la télévision, au cinéma, au théâtre, à la radio, sur les réseaux sociaux, sur Internet, sur les panneaux publicitaires…
Pourtant ce que nous voyons, lisons, entendons au sujet de la sexualité ne sont jamais que des mises en scène d’une sexualité abstraite et dépersonnalisée. Ces représentations s’imposent à nous avec une telle force et une telle évidence que nous pourrions croire que cette sexualité donnée en modèle est la seule valable, la seule « normale » que nous pourrions et devrions vivre.
Plus qu’inintéressantes, ces représentations sont dangereuses. Elles nous dépossèdent d’une pratique sexuelle personnelle inventée à partir de nos particularités individuelles et faisant sens pour la personne que nous sommes.
Je baise donc je suis aux Editions Contre-Ordre est un ouvrage résolument libérateur, décomplexant, destiné aux personnes qui s’interrogent sur la manière de vivre leur sexualité et les encourage à la sortir d’un cadre convenu pour l’élever au rang d’une véritable expression intime de soi.
Que la sexualité est de l’ordre d’une pratique et que nous devons l’expérimenter afin qu’elle devienne l’expression de notre personne, voilà en somme l’objet de cet essai de sexologie ! Anti-guide sexuel actuel et contemporain, il s’adresse à chacun, indépendamment de son âge, de son genre et de son orientation sexuelle.
L’ouvrage est disponible à la vente lors de consultation à mon cabinet ou en ligne sur Amazon.
La normalité sexuelle
Le recours à la psychiatrie
a. S’intéresser à l’anormalité pour penser la normalité
b. Les pathologies mentales
c. Les troubles sexuels
d. Les critères diagnostiques des troubles sexuels
e. Ce que serait une sexualité « normale »
Le recours aux statistiques
a. La statistique, une science complexe
b. La statistique, une science basée sur des déclarations
c. Les statistiques mesurent des généralités abstraites
d. La majorité statistique n’est pas synonyme de normalité
Élaborer une normalité sexuelle personnelle
a. Exercer notre libre arbitre
b. La loi, un cadre pour la pratique de notre sexualité
Le modèle de la sexualité « normale »
a. Quelque chose se dit au sujet de la sexualité
b. La dépossession des sexualités individuelles
c. Le mécanisme de frustrarisation
d. Quelques tendances du modèle standard et spectaculaire de sexualité
L’épanouissement sexuel
L’immédiateté de l’érection
L’apparence sexualisée des femmes
L’utilisation d’accessoires sexuels
Les pratiques sexuelles à la mode
La pratique du libertinage
Une pratique extrêmement cadrée
La dimension mercantile de l’activité libertine
Se réapproprier sa sexualité en revenant à un « esprit » libertin
L’absence de poils
Les exigences anatomiques
L’expression de soi
La confidentialité de la pratique sexuelle
Le statut des préliminaires
Au-delà d’un banal « lâcher-prise »
a. Accepter notre nature intime
b. Se défaire de la représentation d’une sexualité « parfaite »
c. Se mettre dans un état de disponibilité générale
Planifier la rencontre intime
Quitter la chambre à coucher
Érotiser la pratique sexuelle
a. Érotiser n’est pas sexualiser
b. Développer notre imagination et enrichir notre imaginaire
c. Sortir d’une représentation classique de l’érotisme
Un caractère subversif
Construire un projet sexuel
Imaginer une vie sexuelle qui nous conviendrait
a. Oser s’affranchir d’un cadre formaté
La fidélité une absurdité sexologique
Personnaliser le principe de fidélité
La cohabitation
Adapter notre quotidien à notre propre sexualité
a. Sexualité et activité professionnelle
b. Sexualité et parentalité
c. Sexualité et tâches ménagères
d. Sexualité et temps libre