Jusqu’à aujourd’hui le statut de sexologue en Belgique n’est pas reconnu, ce qui signifie que n’importe qui peut s’installer et se déclarer sexologue.
Cette situation conduit à une grande diversité dans la qualité des prestations et du sérieux thérapeutiques que les personnes qui consultent peuvent recevoir. Certaines personnes peu scrupuleuses profitent de l’absence d’un accès protégé à la profession.
Depuis plusieurs années, des projets de loi visant à réglementer la profession de sexologue ont été élaborés sans qu’aucun n’aboutissent. Dans l’intervalle, les sexologues formés scientifiquement se sont regroupés dans une association qui vise à faire reconnaître le statut de sexologue clinicien.
De fait, le terme sexologue clinicien désigne couramment un professionnel de la santé titulaire d’une formation supérieure d’au moins cinq années dont une part substantielle – en l’occurrence actuellement au moins deux ans – a été consacrée à l’intégration de connaissances et de compétences transdisciplinaires relatives à la sexualité. Cette formation l’habilite mieux que quiconque à aborder, traiter et aiguiller des personnes en difficultés sexuelles. Il importe assurément que le titre de sexologue clinicien ne soit pas galvaudé et que le public soit protégé d’éventuels prestataires non qualifiés qui s’en prévaudraient indûment.
Consulter un sexologue clinicien est pour vous la garantie de vous adresser à un professionnel compétent et respectueux de votre personne et de vos droits.
C’est la raison pour laquelle j’indique très clairement que je suis une sexologue clinicienne diplômée de L’U.C.L. et membre effective de la Société des Sexologues Universitaires de Belgique (SSUB).